Le Chœur et la Diva

Le Chœur et la Diva

« Le chœur a ses raisons que la diva ignore »

La mélodie française mise en scéne

Spectacle conçu et dirigé par Claire Marchand, pour chœur, soprano solo et piano autour de la musique profane française du XIXe au XXIe siécle

  • Dominique Moaty, soprano
  • Erick Plaza-Cochet, metteur en scéne
  • Florence Gallet, pianiste L'Ensemble vocal Intermezzo

L'idée de mise en scéne part de l'envie, simple, de montrer l'envers du décor d'un récital, de « faire tomber » les robes de concert froufroutantes et de revenir vers les séances de travail précédant la rencontre avec le public.

Ces moments de construction, d'élaboration sont, pour tout artiste, forts en émotions diverses. Ils sont propices à des états de toutes sortes et souvent contradictoires. Dans un espace occupé par un piano, son tabouret et des partitions éparses, les protagonistes de ce moment de labeur, sont d'une part une chanteuse dite la Diva, sa pianiste et d'autre part un chœur.

C'est dans une ambiance studieuse et concentrée que le spectacle débute.

Trés vite, les rapports humains entre la Diva et sa pianiste apparaissent nettement. Elles sont un vrai couple, fait de propositions, de soutien, d'accompagnement, de complémentarité.

Mais ce moment de travail est perturbé par la présence du chœur. Il est une extension de l'esprit soit plus mutin, soit plus rêveur de la soprano. Cette part de chacun qui nous « chatouille » dans des instants où l'on aimerait rester assidu et efficace.

Tout devient un prétexte à rêverie, une impression, un sentiment, une pensée. L'imagination vagabonde au gré des associations d'idées.

Le répertoire rend hommage à la mélodie française : solo et ensemble vocal, avec piano et a cappella.

  • Madrigal (1883), Les djinns et Clair de lune (1887), Gabriel Fauré
  • épithalame, Mel Bonis (1907)
  • Trois chansons, Claude Debussy (1904)
  • Trois chansons, Maurice Ravel (1916)
  • Trois poëmes de Paul Valery, Jean Françaix (1982)
  • Bestiaire, Jean Absil (1964)
  • Création pour soprano, chœur et piano, Pierre Chépélov (2010)

Durée : 90 min sans entracte
Plateau technique : scéne 10 x 8 m, lumiére (poursuite et fixes), coulisses ou pendillons, un piano (à queue si possible)
Formation (en plus d'Intermezzo) : une soprano, sa pianiste, le metteur en scéne.